Harcèlement sexiste et sexuel
Au sens large, le harcèlement est une forme de violence verbale, physique ou psychologique, caractérisée par son aspect répétitif.
On parle de harcèlement sexiste et sexuel quand il est lié à des comportements à connotation sexuelle ou basés sur le sexe : avances répétitives, regards insistants, commentaires grossiers à connotation sexuelle, etc. Dans le cadre du harcèlement sexiste et sexuel, un seul acte suffit, il n’est pas nécessaire que les faits soient répétés. Un seul acte peut être considéré comme du harcèlement sexuel.
L’agression sexiste et sexuelle peut entrainer des conséquences durables sur les victimes. Il est donc important de se tourner vers les services spécialisés. Ils sont là pour proposer leur aide, leur accompagnement et leurs conseils.
Le harcèlement sexiste et sexuel. De quoi parle-t-on ?
Le harcèlement sexuel est constitué de propos ou comportements à connotation sexuelle qui créent un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant et qui portent atteinte à la dignité de la personne qui en est la cible.
Un seul acte peut être considéré comme du harcèlement sexuel.
Dans certains cas, on parle de harcèlement discriminatoire quand le motif du harcèlement est basé sur un critère de discrimination tel que le sexe, l’identité et l’expression de genre, l’orientation sexuelle, la prétendue race, l'origine ethnique, la religion, ou toute autre caractéristique définie par les législations anti-discrimination.
Ces violences peuvent se manifester dans divers domaines de la vie quotidienne :
- les espaces publics
- en ligne, on parle alors de cyberharcèlement
- le lieu de travail
- les établissements scolaires
- les loisirs.
Trouver des informations et sur le harcèlement au travail, à l’école ou dans l’enseignement supérieur, ou dans l’espace public.
Le harcèlement sexiste et sexuel au travail
Sur leur lieu de travail, les femmes, en particulier, sont souvent victimes de harcèlement sexuel, de discriminations basées sur le genre et de comportements abusifs. Rappelons qu’en cas de harcèlement sexuel, un seul acte isolé suffit, il ne faut pas nécessairement d’actes répétés.
La définition du harcèlement sexuel au travail est : “tout comportement non désiré à connotation sexuelle, s'exprimant physiquement, verbalement ou non verbalement et qui a pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d’une personne, et en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant.” ( Loi du 4 août 1966 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail)
Sur le lieu de travail, le harcèlement sexiste et sexuel peut prendre des formes très différentes, par exemple :
- Un collègue fait des remarques à caractère sexuel ou suggestives sur l’apparence, les vêtements ou le corps
- Un collègue, par exemple un supérieur hiérarchique, propose des rendez-vous ou des relations sexuelles malgré des refus
- Un collègue ou un supérieur hiérarchique se permet, sans accord de :
- toucher la personne : tapes sur l’épaule, frôlements…
- pincer ses fesses
- étreindre la personne de manière forcée
- Un collègue envoie des messages, e-mails ou images à caractère sexuel sans aucun accord préalable
- Un supérieur menace de licenciement ou de rétrogradation si l’autre ne se soumet pas à ses avances ou à d'autres demandes
- Un collègue ou un supérieur fait des remarques sexistes comme « elle n’est pas facile aujourd’hui, elle doit avoir ses règles », « tu es belle quand tu le fâches», « demain, mets un décolleté, on a un contrat à signer ! »
Le harcèlement sexiste ou sexuel à l’école ou dans l’enseignement supérieur
Le harcèlement sexuel dans le domaine de l’enseignement est défini dans un décret de la Fédération Wallonie Bruxelles comme : “toute forme de comportement verbal, non verbal ou corporel de nature sexuelle, se manifestant dans le domaine de l'enseignement, dont celui qui s'en rend coupable, sait ou devrait savoir, qu'il affecte la dignité de femmes et d'hommes sur les lieux où est prodigué cet enseignement”.
Les formes du harcèlement sexiste et sexuel à l’école ou dans l’enseignement supérieur
À l’école ou dans l’enseignement, le harcèlement sexiste et sexuel peut prendre de nombreuses formes, par exemple :
- Un enseignant, un étudiant fait des remarques à caractère sexuel ou suggestives sur l’apparence, les vêtements, le corps
- Un collègue, un maitre de stage fait des propositions de rendez-vous ou de relations sexuelles, malgré des refus
- Un collègue, un maitre de stage provoque des frôlements, des étreintes forcées…
- Un enseignant, un membre du personnel menace d’échec si on ne se soumet pas à ses avances ou à ses autres demandes. Il s’agira par exemple de refuser de valider un stage ou un mémoire
- Faire face à un environnement scolaire hostile à cause de moqueries et de harcèlement de la part d’élèves en raison de son sexe, son identité ou son expression de genre, ou de son orientation sexuelle
- Faire face à des remarques sexistes durant les cours ou dans d'autres contextes scolaires ou estudiantins de la part d’un enseignant, d’un élève ou d’un étudiant : « fais attention à ta tenue, tu distrais les garçons », « les filles sont trop émotives pour gérer ce genre débat »
Lorsque le harcèlement sexiste ou sexuel se passe en ligne, on parle de cyberviolences ou de cyberharcèlement.
En savoir plus sur la lutte contre le harcèlement scolaire et académique.
Le harcèlement dans l’espace public
Les situations de harcèlement sexuel et sexiste dans l’espace public sont nombreuses :
- sifflements
- regards insistants
- grossièreté à caractère sexuel
- traque furtive, appelée aussi « stalking »
- interpellations sexistes…
Lorsqu’on est victime de contacts physiques forcés dans le métro, dans le train, dans une foule, d’exhibitionnisme, d’attouchement, on parle d’atteinte à l’intégrité sexuelle
Quelles formes peut prendre le harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public ?
Le harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public peut prendre de nombreuses formes, par exemple :
- Dans la rue, une personne siffle ou en interpelle une autre de manière déplacée
- Une personne fait des commentaires sexistes comme : "Tu serais plus jolie si tu souriais", "Les femmes devraient rester à la maison", ou "Avec un corps comme le tien, c’est du gâchis de te couvrir"
- Une personne profère des remarques à caractère sexuel ou suggestives à l’égard d’une autre, en utilisant des termes dégradants, vulgaires ou insultants, souvent en relation avec l’apparence ou le sexe. Par exemple ? "Tu cherches à attirer l’attention habillée comme ça ?" ou "Tu dois aimer ça, non ?"
- Une personne en touche une autre sans son consentement, par exemple en la frôlant volontairement ou en l’attrapant
- Une personne adresse à une autre des gestes obscènes, comme des mouvements suggestifs ou des signes vulgaires
- Une personne fait des avances insistantes à une autre, même après que celle-ci ait clairement refusé
- Une personne bloque le chemin d’une autre ou l’empêche d’avancer librement, l’obligeant à contourner ou la coinçant.
Bon à savoir
Lorsque le harcèlement sexiste ou sexuel se passe en ligne, on parle aussi de cyberviolences ou de cyberharcèlement.
En Belgique, une loi interdit le sexisme dans l’espace public et le harcèlement sexuel commis en rue. Elle a été baptisée « loi sexisme ».
Que faire quand on s’interroge sur un possible comportement de harcèlement ?
Quand on ressent le besoin de mieux comprendre certains gestes ou comportements, c’est peut-être que l’on vit une de ces situations :
- On s’entend dire que certains de nos gestes ou comportements sont violents, déplacés, offensants, méprisants…
- On a été accusé d’agir ou d’avoir agi d’une façon qui relève du harcèlement
- On a pris connaissance des lois belges qui punissent sévèrement le harcèlement sexiste et sexuel par la presse ou par des proches,
- On a pris conscience des effets dévastateurs du harcèlement sur la personne qui en est la cible
- On se pose des questions de manière générale
Bon à savoir
Le recours au harcèlement et à la violence n’est pas une fatalité.
Reconnaître ses propres comportements et comprendre leur impact sur les autres personnes est un premier pas crucial vers la prise de responsabilité et le changement.
Quelles aides pour sortir de comportements de harcèlement ?
Des services offrent aide et accompagnement à ceux et celles qui veulent sortir de leur comportement harcelant ou qui se questionnent sur leur comportement.
Lignes d’Écoute, d’Information et d’Orientation
Ces lignes d’écoute, d’information et d’orientation sont gratuites et anonymes. Les écoutants et écoutantes des lignes téléphoniques d’assistance sont disponibles pour :
- Aider à y voir plus clair
- Répondre aux questions
- Orienter vers des services spécialisés
Certaines lignes proposent également un tchat.
Ces lignes d’écoutes et tchat sont disponibles pour toute personne qui subit ou a subi des violences ainsi que pour son entourage. Elles s’adressent aussi à toute personne qui s’interroge sur son propre comportement ou qui souhaite amorcer un changement de comportement.
Services d’aide spécialisés
Pour toute personne préoccupée par des fantasmes ou des sentiments sexuels déviants ou susceptibles de nuire à autrui :
Le Service d’Écoute et d’Orientation Spécialisé (SéOS)
- seos.be
- 0800 200 99 – ligne d’écoute gratuite et anonyme
- tchat gratuit et anonyme
- contact@seos.be
Stop it now
- stopitnow.brussels
- 0800 14 112 - ligne d’écoute gratuite et anonyme
- Facebook (Messenger), Instagram, LinkedIn
- contact@stopitnow.brussels
Praxis
Pour toute personne qui s’interroge sur ses comportements dans sa relation avec son ou sa partenaire ou ex-partenaire ou qui souhaite changer ses comportements :
- asblpraxis.be
- 0800 30 030 – ligne d’écoute gratuite et anonyme
- liege@asbl.praxis.be
- bruxelles@asblpraxis.be
- hainaut@asblpraxis.be
Les services d’aide aux justiciables
Les services généralistes d’aide aux justiciables sont disponibles dans toute la Wallonie. Ils accompagnent gratuitement et de manière confidentielle les personnes qui ont commis des infractions.
FAQ
Questions fréquentes
Ce qui distingue la drague du harcèlement, c’est l ’accord de l’autre c’est-à-dire son consentement. Lorsqu’on drague, on montre qu’on a de l’intérêt pour une personne mais on la respecte et on accepte son avis, ses désirs mais aussi son refus ou ses limites.
En savoir plus sur le consentement
En Belgique, le cadre légal est clair : le harcèlement est interdit et les auteurs peuvent être poursuivis. Les auteurs de harcèlement sexiste et sexuel risquent des amendes et/ou une peine de prison.
La législation belge reconnait et punit diverses formes de harcèlement : le harcèlement moral, le harcèlement physique et sexuel dans l'espace public ou en ligne, ainsi que dans la sphère privée, sur le lieu de travail ou dans des lieux d’enseignement.
Le harcèlement est une épreuve traumatisante pour les personnes qui le subissent. Les répercussions sur la santé mentale et physique peuvent être profondes et persistantes, avec des effets dévastateurs à court, moyen et long terme.
Les conséquences peuvent se ressentir dans plusieurs aspects de la vie :
Sentiment de peur ou d'anxiété
La personne qui est ou a été la cible du harcèlement peut ressentir de la peur, de l'anxiété ou du stress à l'idée d'interagir avec une personne en particulier ou de se rendre à un endroit spécifique
Troubles émotionnels et physiques
La peut ressentir des troubles du sommeil, une perte d'appétit, une baisse de l'estime de soi, de la dépression ou de l'anxiété, des maux de tête, des problèmes digestifs…
Impact sur les performances
Les performances à l’école, à l’université peuvent diminuer de manière importante
Comportements d'évitement
La victime peut développer des stratégies pour interagir le moins possible avec son harceleur ou sa harceleuse : elle va par exemple changer de trajet, éviter de porter certains vêtements, sortir uniquement en compagnie d’autres personnes…
Isolement social
La personne harcelée ne va plus voir ses proches, elle va s’isoler de sa famille pour éviter de parler de son expérience, par crainte de ne pas être crue ou soutenue ou encore. Sans oublier la peur de représailles.
Conséquences professionnelles ou scolaires
- Les collègues de la personne harcelée peuvent la rejeter
- La personne harcelée va s’absenter de son emploi ou de sa formation
- La personne va être en décrochage scolaire ou absente au travail
- L’employeur met fin au contrat de la personne harcelée.
Législation
Ce que dit la loi
En Belgique, insultes publiques, gestes obscènes, remarques dégradantes, stéréotypes sexistes (y compris en ligne), ainsi que la diffusion de contenus sexuels sans consentement, sont punissables par la loi.
Les actes de harcèlement sexiste ou sexuel sont punissables sur la base de différentes dispositions. Les sanctions varient en fonction du contexte et de la gravité de l'infraction.
Des lois spécifiques existent pour combattre le harcèlement moral et physique, tant dans le secteur professionnel que dans l’espace public.
Harcèlement moral
Comportement répété et ayant pour but ou pour effet de dégrader les conditions de vie d’une personne, causant un dommage psychique ou physique (article 442bis du Code pénal).
Ce type de harcèlement peut être punie d'une peine d'emprisonnement et/ou d'une amende.
L’auteur ou l’auteure peut faire l’objet de poursuites en justice même si aucune plainte n’a été déposée par la victime.
Harcèlement scolaire ou dans l’enseignement
Il n’existe pas de disposition, mais l’article 442 bis qui sanctionne les comportements harcelants de manière générale ou encore ceux condamnant les violences sexuelles, pourra s’appliquer ainsi que les dispositions générales concernant la responsabilité extracontractuelle (Code civil).
- Pour que ces articles s’appliquent, il est cependant nécessaire que la personne qui harcèle soit majeure (+ de 18 ans).
- Si elle est mineure, ce sera au Tribunal de la jeunesse d’adopter des mesures pour la réprimander.
D’autres textes légaux balisent le terrain comme :
- L'article 8 du décret Missions qui précise que les Pouvoirs organisateurs doivent veiller à ce que chaque établissement « éduque au respect des convictions de chacun, au devoir de proscrire la violence tant morale que physique (…) et mette en place des pratiques démocratiques de citoyenneté responsable au sein de l’école ».
- Le décret relatif aux enfants victimes de maltraitance spécifie, lui, que « compte tenu de sa mission et de sa capacité à agir, l’intervenant (dans l’éducation, la guidance psycho-médico-sociale, l’encadrement…) est tenu d’apporter aide et protection à l’enfant victime de maltraitance ou à celui chez qui sont suspectés de tels mauvais traitements ».
- Enfin, un arrêté du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles daté de 2008 le précise : « tous les règlements d’ordre intérieur doivent désormais mentionner clairement les sanctions et les mesures prévues à l’encontre de faits de violences tels que les coups et blessures, le racket, les actes de violence sexuelle et le fait d’exercer sciemment et de manière répétée sur un autre élève (…) une pression psychologique insupportable, par menaces, insultes, injures, calomnies ou diffamation ». Ces actes doivent être signalés au CPMS.
- Depuis 2021, des circulaires relatives à la “Prévention et lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexuelles au sein des établissements de l'enseignement supérieur et de l'enseignement de promotion sociale” présentent le cadre légal et précisent les missions des établissements face à des situations de harcèlement.
Consulter la circulaire
Sexisme dans l'espace public
La loi tendant à lutter contre le sexisme dans l’espace public de 2014, appelée « loi sexisme » vise les actes de mépris fondés sur le sexe, commis dans des circonstances publiques (physique ou en ligne) et les peines peuvent aller d’un mois à 1 an de prison et/ou de 50 à 1000 euros d’amende.
Cette loi définit le sexisme comme suit : “Pour l'application de la présente loi, le sexisme s'entend de tout geste ou comportement qui, dans les circonstances visées à l'article 444 du Code pénal, a manifestement pour objet d'exprimer un mépris à l'égard d'une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité” (article 2 de la loi de 2014).
Pour que le juge détermine qu’il y a une atteinte grave à la dignité de la personne, le geste ou le comportement doit présenter plusieurs caractéristiques, notamment :
- Avoir lieu publiquement : les circonstances publiques ne se limitent pas à la rue, mais pointent aussi les faits commis en présence d’autres personnes, en ce compris les réseaux sociaux, les espaces de gaming, les forums de discussion, etc.
- Être volontairement méprisant : L’auteur doit avoir agi volontairement pour nuire, il a eu l’intention d’humilier ou de mépriser la ou les personnes.
- Cibler une personne identifiable : Les actes visaient une ou plusieurs personnes clairement identifiables (ce qui exclut les publicités sexistes du champ de la loi).
- N'exige pas de plainte
Ce qui signifie que les actes physiques (gestes méprisants, crachat, filature, etc), les actes verbaux (insultes, propos méprisants ou réducteurs, etc) ou encore tout autre comportement (refus de parler à une femme, publication d’une photo, etc) peuvent constituer un acte de sexisme réprimé par la loi.
Harcèlement au travail
Toute personne qui, en entrant en contact avec des travailleurs et travailleuses dans le cadre de leur activité, commet un acte de violence ou de harcèlement moral ou sexuel au travail s'expose à une sanction.
La peine encourue peut aller de 6 mois à 3 ans de prison et/ou une amende pénale de 600 à 6000 euros, ou une amende administrative de 300 à 3500 euros (article 119 du Code pénal social).
Que peut faire une personne victime de harcèlement au travail ?
Si la procédure interne mise en place par l’employeur s’avère insuffisante ou inadaptée, notamment en cas de faits graves (par exemple : harcèlement, coups, blessures, tentative de viol, etc.), la victime peut directement s’adresser à l’auditorat du travail ou à la police.
Les obligations de l’employeur
La loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs impose à l’employeur de mettre en place des mesures de prévention contre le harcèlement et de développer un mécanisme de plainte interne comme :
- Réaliser une analyse de l’ensemble des risques pour la santé et la sécurité au travail, y compris les risques de violence et de harcèlement moral ou sexuel au travail ;
- Garantir l’accès à un conseiller ou une conseillère en prévention spécialisé dans les aspects psychosociaux du travail et à une ou plusieurs personne(s) de confiance si l’employeur en a désigné une ;
Ces intervenants et intervenantes spécialisés ont pour mission de mettre en œuvre la procédure interne mise en place au sein de l’entreprise. Étant soumis au secret professionnel, ils et elles sont aussi disponibles pour écouter la victime en totale confidentialité.
Si celle-ci en fait la demande, la personne en charge du conseil en prévention intervient de manière informelle soit auprès de la personne mise en cause, soit auprès de la hiérarchie ou de toute autre personne désignée par la personne harcelée.
Si celle-ci choisit la voie formelle, le conseiller ou la conseillère en prévention réalise une analyse de la situation vécue et transmet à l’employeur un rapport avec des recommandations pour écarter le danger (par exemple éloigner l’auteur ou l’autrice), limiter les dommages sur la victime et prévenir la répétition.
Protection des victimes contre les représailles
La loi dite “loi des représailles” protège à la fois les personnes qui ont elles-mêmes été victimes d'une forme de discrimination, mais aussi celles et ceux qui en ont été témoins ou qui apportent de l’aide à la victime.
Les personnes qui dénoncent, témoignent ou signalent un comportement transgressif (que ce soit par écrit, par téléphone ou oralement) bénéficient d'une protection contre les éventuelles représailles pendant 12 mois (un licenciement par exemple).
Plus d'info sur : https://igvm-iefh.belgium.be/fr/themes/discrimination/represailles
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